Un territoire résilient signifie que des solutions existent et sont présentes afin de continuer à prospérer malgré les aléas et les risques climatiques, économiques, écologiques et sociaux. Il se
dit capable de s'adapter. Les outils pour qu'un système soit résilient sont :
- La diversité : en multipliant des techniques adaptés à son milieu d'action, on assure la productivité.
- La prévention : en développant des outils de détection, on est capable de connaître les risques et aléas catastrophiques et de limiter leur impact.
- Restaurer les écosystèmes : la nature nous offre de nombreux services (protection, alimentation, air). La restaurer et savoir vivre avec en symbiose apporte un réel avantage pour le confort
de vie sur un territoire. Notre corps est composé à 70% d'eau. En assurant la circulation de l'eau potable, on a déjà fait 70% du travail pour survivre.
L’utilisation moderne du cheval de travail dans l’agriculture écologique
L'agriculture écologique, comme l'agriculture conventionnelle, se dirige vers des exploitations toujours plus grandes, qui utilisent un matériel toujours plus important, et le moins de main d'oeuvre possible. Cette orientation amène avec elle de nombreux problèmes. Beaucoup d'emplois ont été perdus et de nombreux paysans ont disparu dans les dernières décennies. De plus, ces exploitations se trouvent aujourd'hui confrontées à une consommation toujours croissante d'énergies fossiles et à un compactage grandissant des sols. La recherche d'alternatives ne s'est pas montrée jusqu'ici très efficace. Ni les biocarburants ni les pneus à basse pression ne sont de réelles solutions; c'est une réalité qui est connue depuis longtemps, mais qui n'a qu'à peine été prise en compte jusqu'à présent.
L’utilisation moderne du cheval de trava
Document Adobe Acrobat
166.4 KB
Faire de la Politique Agricole Commune un levier de la transition agroécologique
La politique agricole commune (PAC), mise en œuvre à partir de 1962, a été conçue autour de trois grands principes, inscrits dans les traités et toujours en vigueur :
− construire un marché unique où les produits agricoles circulent librement ;
− privilégier la production agricole européenne par une protection aux frontières ;
− appliquer une solidarité financière entre États membres par la constitution d’un budget commun.
Aujourd’hui, le budget européen dédié à la PAC représente 55 milliards d’euros par an, soit 43 % du budget total de l’Union européenne (UE). La France en est le premier bénéficiaire, et reçoit à ce titre environ 9 milliards d’euros de crédits européens par an, soit 16 % du budget de la PAC, une part équivalente à sa contribution au budget total de l’Union européenne.
Descriptions des objectifs environnementaux et des aides possibles : principe du bonus-malus.
Faire de la Politique Agricole Commune (
Document Adobe Acrobat
2.3 MB